Les forces de mal

Il faisait sombre, froid, et il pleuvait,"Allah Akbar", c’est l’heure de l’Ichae, les gens se précipitaient à rejoindre la mosquée. Soudain, un cri effrayant cassait le calme, on se demandait d’oŭ venait ce bruit. Un monsieur constata l’absence de Abdellah le mouddn de la mosquée, on avait cherché partout, mais sans résultat.
Le matin nous avions recherché mais en vain, nous étions bouleversés. Après une semaine, nous avions appris qu’une force de mal avait tué un monsieur, et d’après un témoin, il avait entendu des cris effrayants après l’accident. Nous étions tellement bouleversés plus que la première fois.
Un jour, un journaliste de TV5 visitait notre ville, il s’appelait Jérôme Le Marteau, il était drôle, et comme tous les Marocains j’étais généreux avec lui. Il m’avait demandé de l’aider à faire un reportage sur ces forces de mal comme disait les habitants de notre petite ville, je lui reprochais :
-Attention, ne crois pas que tu feras ton reportage tranquillement, les forces de mal essayeront de te tuer.
-Moi, je ne me rends pas compte à ces trucs !
-Je peux comprendre ton opinion, moi aussi, j’étais comme toi, mais la réalité c’est que ces forces de mal existaient.
-Alors, vous pouvez m’aider, et je te promets de te donner une somme d’argent.
-Ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de mort ou de vie.
-S’il te plait ! Et sois sŭr que nous allons trouver le monsieur qui a causé tous ce malheur pour vous.
-D’accord, puisque tu insistes, j’accepte.
Jérôme m’avait demandé de me promener dans les rues, pour que ces forces de mal me poursuivent, et bien sur j’avais emporté avec moi une caméra cachée.
Le vent soufflait fortement, je sentais que quelqu’un me poursuivait, un ombre se rapprochait de plus en plus de moi, et j’avais préparé à l’avance un statut qui portait les mêmes habits que moi, soudain je me cachais derrière une maison, j’apercevais un monsieur qui portait un djellaba, attaquait le statut, à ce moment là je me suis jeté sur le dos de l’individu, il tomba par terre, Jérôme se rejoingna à moi, il avait tout filmé.
Il avait raison, les forces de mal n’étaient que Mourad le fils de Abdellah.
Nous avions présenté Mourad à la police, après l’enquête, il avait avoué qu’après la mort de son père, il tua les gens comme s’il était un diable. Alors Mourad était condamné à mort. Jérôme me remercia :
-Comment je peux te remercier ? Grâce à toi j’ai fait un reportage qui va sûrement obtenir un prix.
-Il n’y a pas de quoi, tu as fait un reportage, et moi j’ai sauvé les habitants.
-Mon chef m’avait demandé de t’informer qu’il faut vraiment que notre chaîne ait un journaliste comme toi.
-Tu parles sérieusement ?
-Bien sŭr.
-Oh ! J’accepte dés maintenant, car c’était mon rêve d’enfance.
-Félicitation, et je t’informe, que nous travaillerons moi toi dans le même groupe.
-Super, je suis l’homme le plus heureux du monde.
Les années passaient, nos reportages étaient toujours parmi les meilleurs, un jour, j’avais rencontré Jasmine la sœur de Jérôme, elle était tellement belle, je lui demandais de devenir ma femme, elle acceptait.
Une nuit pluvieuse, un cri d’un individu cassa le calme de Paris. Après quelques jours Jérôme me rejoingna, il me demanda de faire un reportage sur l’accident, j’avais accepté, mais Jasmine refusa, alors Jérôme était compréhensif, le soir, la police m’avait informé qu’ils avaient trouvé Jérôme étranglé dans les environs de Paris, quel choc ! Si j’étais allé mon destin sera comme Jérôme. La pauvre Jasmine, avait perdu son unique frère, et pourtant elle remercia dieu que j’étais sain et sauf.




IBRAHIM BEKKALI ;
TRONC COMMUN SCIENCE2 ;
LYCEE EL WAHDA.