Le bourgeois gentilhomme

Le Bourgeois gentilhomme

ACTE I
Le matin
Le maître de musique et le maître à danser de Monsieur Jourdain, bourgeois enrichi dans le commerce du drap, passent en revue les mérites et les défauts de leur élève, qui aspire à vivre en gentilhomme. Même s’il est parfois ridicule, « il a du discernement dans sa bourse ».

Monsieur Jourdain les rejoint, en robe de chambre, et se fait présenter les airs nouvellement composés et les danses préparées à sa demande.

ACTE II

Monsieur Jourdain prend une leçon d’escrime, qui se prolonge en querelle entre le maître d’armes, le maître de musique et le maître à danser, le premier ayant affirmé la suprématie des armes sur les « autres sciences inutiles, comme la danse et la musique ». Arrive le maître de philosophie qui met tout le monde d’accord contre lui en estimant qu’il est impudent de donner « le nom de science à ces choses que l’on ne doit même pas honorer du nom d’art ».

S’étant fait rosser par les trois autres maîtres réunis, le philosophe donne au Bourgeois sa leçon qui consiste en un apprentissage grotesque de l’alphabet.

Après son départ, Monsieur Jourdain reçoit son tailleur, qui lui fait endosser un nouvel habit « de gentilhomme ».

ACTE III
Monsieur Jourdain est confronté aux moqueries et critiques de sa femme et de sa servante Nicole, qui lui reprochent ses extravagances, ses ambitions sociales ridicules et les dépenses qu’elles entraînent.

Dorante, comte désargenté, se joint à la dispute et soutient le Bourgeois, avant de lui emprunter une nouvelle fois de l’argent. Le spectateur apprend que Dorante sert d’intermédiaire à Monsieur Jourdain pour séduire une marquise, Dorimène, dont il est épris.

Une double intrigue amoureuse est parallèle à celle-ci : Cléonte, jeune bourgeois, est amoureux de Lucile, fille de Monsieur Jourdain, et son valet, Covielle, courtise la servante Nicole. Madame Jourdain est favorable à la demande de Cléonte, mais son mari est hostile à une union avec un roturier.

Le comte amène Dorimène chez Monsieur Jourdain pour déjeuner et assister à un spectacle conçu pour elle. Loin de servir la cause du Bourgeois il fait en réalité la cour à la Marquise pour son propre compte.

ACTE IV
Le festin se déroule en musique et donne à Monsieur Jourdain l’occasion de se déclarer à la marquise. La fête est interrompue par l’arrivée imprévue de Madame Jourdain qui provoque le départ de la marquise en lui reprochant de tolérer que son mari soit amoureux d’elle.

Covielle, déguisé, fait irruption chez Monsieur Jourdain et lui annonce la venue du fils du Grand Turc qui souhaite épouser sa fille. C’est en fait Cléonte, lui aussi déguisé et enturbanné. Pour que ce mariage soit possible, il est nécessaire que le Bourgeois soit fait gentilhomme. Une cérémonie est donc célébrée sur l’heure par un Mufti afin de donner à Monsieur Jourdain le titre de Mamamouchi.

ACTE V

Plein de sa nouvelle noblesse, Monsieur Jourdain explique à sa femme l’origine du remue-ménage qui trouble sa maison : il prépare les noces de sa fille, mise dans la confidence, avec le faux fils du Grand Turc. Madame Jourdain découvre la supercherie dont son mari est victime, et entre dans le complot. Le mariage est conclu, ainsi que ceux de Covielle-Nicole et Dorante-Dorimène. Monsieur Jourdain, sans s’en rendre compte, est la dupe de toute la maisonnée. Ils vont tous assister en spectateurs au :

BALLET DES NATIONS (ACTE VI)
Dans le théâtre, un homme distribue les livrets du ballet. Il est harcelé par des gens de provinces différentes qui crient en musique pour en obtenir un exemplaire et par trois Importuns qu’il trouve toujours sur ses pas (danseurs).